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Gouache de Claire Hénault (détail)

DOCUMENTS SONORES

Émissions de radio

Émission "Vivre en musique : le groupe Mélusine" diffusée le 27 novembre 1973 sur Radio Armorique, présentée par Jakez Allard.

Jakez Allard reçoit la première formation de Mélusine (composée de Jean-François Dutertre, Jean-Loup Baly, Dominique Regef et Emmanuelle Parrrenin, avec ici en plus la chanteuse Gwenaël Béchu) - le groupe n'a alors qu'un peu plus de quatre mois d'existence (l'émission est enregistrée le 26 octobre 1973).

Transcription :

  • Au micro de "Vivre en musique", ce soir, le groupe Mélusine. Mélusine, pourquoi d'abord ce nom ? 

  • (Jean-François Dutertre - JFD) - Eh bien Mélusine c'est une fée...

  • Bien sûr

  • JFD - C'est une fée du Poitou, d'une région... d'un petit village du Poitou, mais c'est une fée qui n'est pas seulement, enfin..., qu'on ne connaît pas seulement en Poitou, mais dans d'autres régions.

  • Dans d'autres régions... Mais alors, pourquoi l'avez-vous choisi alors ?

  • (Jean-Loup Baly - JLB) - Parce que ça sonne bien comme nom.

  • JFD - Parce qu'on aime bien, moi j'ai toujours aimé ce nom là, et j'aime bien aussi la légende, c'est un personnage important dans le folklore français, enfin le folklore de contes et légendes. Et puis aussi parce que ça nous servait à essayer de définir un peu la musique que l'on fait.

  • Oui alors, justement, parlez-moi un peu de la musique que vous faites.

  • JFD - Ben, la musique qu'on fait, d'abord on va expliquer que c'est une musique d'expression française, populaire, nous on appelle ça aussi traditionnelle parce qu'elle s'est propagée et préservée par la tradition orale. C'est une musique qu'on est allé chercher à diverses sources, soit dans des recueils, des livres, soit en enquêtant directement.

  • Directement, c'est-à-dire en enregistrant des gens avec un magnétophone ?

  • -JFD - Voilà, c'est ça... ça on le fait depuis plusieurs années. On a commencé paradoxalement, enfin... au Québec.

  • Ah bon ?

  • JFD - Oui, parce que, je ne sais pas pourquoi, on pensait que la tradition était peut-être plus vivante là-bas. Alors, on est allé deux années de suite au Canada pour enregistrer des chansons, et puis petit à petit, on a commencé à s'intéresser aussi à la France, à enquêter en France. Il faut dire qu'on appartient à un club...

  • Oui justement, parlez-moi de ça.

  • JFD - ...qui s'appelle Le Bourdon, qui est un club qui a été fondé en 1969 par un groupe de musiciens pour faire connaître la musique populaire française surtout, mais  pas que la musique française.

  • J'aimerais que vous me parliez un petit peu des instruments que vous utilisez, eux-aussi, qui sont particuliers.

  • JFD - Ben... on utilise...

  • L'épinette ?

  • JFD - L'épinette des Vosges. Alors là c'est justement un instrument qu'on a été rechercher, on a fait des enquêtes dans les Vosges pour retrouver les anciennes personnes...

  • Et comment vous procurez-vous ces instruments ?

  • Ces instruments, on les a fait faire par des amis, parce qu'il y a un mouvement, lié au folk-club, de renaissance de la lutherie.

  • Ah aussi ? Alors ces instruments ont été faits d'après les documents que vous avez fournis, que vous avez trouvés ?

  • Les épinettes, oui, les épinettes ont été faites d'après des modèles qu'on avait trouvés dans les Vosges, de la même façon qu'on avait appris à jouer auprès des anciens musiciens, on a trouvé des modèles qu'on a transformé, parce qu'il faut bien que ça évolue.

  • Mais bien sûr. Alors vous jouez tous d'instruments différents puisque vous changez constamment d'instruments. Comment vous êtes-vous mis à ces instruments ? Vous avez une formation musicale particulière ou...?

  • (Emmanuelle Parrenin - EP) - Je crois que c'est très différent, il y en a qui ont une formation classique, d'autres qui ont appris la musique, comme ça, d'oreille, on peut dire, on a chacun sa manière.

  • (Dominique Regef - DR) - Moi, j'ai fait des gammes pendant quinze ans. (rires)

  • Pendant quinze ans... ! Mais ça sert !(rires)

  • DR - Avec la partition sous les yeux. (rires)

  • Bien sûr  (rires). Mais maintenant je crois que vous n'avez plus besoin de ça.

  • DR - Euh, quoique si, quand je m'y remets, j'ai des difficultés.

  • Est-ce que le passage de la musique, du classique au folklore, enfin à la musique populaire, traditionnelle, a posé un problème particulier pour vous ? de technique ?

  • DR - Oui un peu, ça en pose encore d'ailleurs.

  •  On ne s'en aperçoit pas. Alors, il y a combien de temps que vous avez formé ce groupe alors ? que vous vous êtes réunis, trouvés ?

  • JFD - Il n'y a pas longtemps. On s'est isolé pendant plus d'un mois... deux mois, en Ardèche. C'était en juin, voyez, mai juin.

  • Bon, dites-moi alors, quel est le premier morceau que vous interprétez ? "Fillettes de Champagne" je crois ?

  • JFD - Oui, c'est une chanson champenoise.

  • Oui, je m'en doutais un peu. Elle a une histoire ?

  • JFD - Elle a une histoire musicale, là, on l'interprète avec une vielle à roue et une épinette des Vosges, mais c'est une chanson qu'on aime beaucoup parce qu'elle est dans une gamme qui est unique en France.

  • Ah bon très bien, nous écoutons.

[FILLETTES DE CHAMPAGNE]

  • La deuxième chanson, du moins le deuxième morceau... non, c'est une chanson, puisque là, il n'y a que des voix. "La jolie vigne", alors ça c'est quand même connu . Alors on vous écoute.

[LA JOLIE VIGNE]

  • Alors la troisième chanson, "le bacchu ber".

  • JFD - C'est une danse, une danse d'épées, dansée par les hommes avec des épées, à Pont-de-Cervières, dans le Dauphiné, et c'est chanté normalement par les femmes, chanté sans accompagnement musical. Nous, là, on le joue avec des instruments.

  • Très bien.

[BACCHU BER]

  • Alors "le galant noyé", morceau pour violoncelle, vielle et pipeau. C'est de quelle origine ça ?

  • JFD - C'est berrichon.

  • C'est berrichon ?

  • JFD - Alors... et c'est un peu ce genre de chansons qui explique notre nom, comme on disait tout à l'heure, parce qu'on cherche à faire de la musique populaire, mais aussi on cherche un climat, une sonorité propre à chaque chanson. Ça c'est une ballade.

[LE GALANT NOYÉ]

  • Et bien nous sommes obligés de nous séparer mais avant on va écouter "la porte au palais". C'est une danse, alors là... bretonne, qui peut en parler ?

  • JFD - Emmanuelle ?

  • Emmanuelle ?

  • EP - Oui c'est une danse de Loudéac, je pense que vous êtes dans la région, vous connaissez peut-être, et on chante et on danse en même temps.

  • C'est un rond ?

  • EP - C'est une ronde de Loudéac

[LA PORTE AU PALAIS suivi de COLIN ET SA BLONDE - chantées aussi par Gwenaël Béchu qui fait les réponses]

  • Eh bien je vous remercie d'être venus, j'espère que nous aurons encore l'occasion de vous écouter  et je vous souhaite des tas de bonnes choses pour la tournée que vous continuez en Bretagne.

Cliquer ci-dessous pour écouter l'émission

Le matin au point du jour

Buvons un coup, buvons en deux

Les filles qui entrent en danse

Suite de bourrées

Quelques extraits du concert public de Mélusine donné sur scène dans le grand hall de la Maison de la Radio à Paris le 4 octobre 1975 - diffusé en direct sur France Musique.

Pré-concert

Concert

Extrait de l'émission en direct d'"Inter Actualités" du 10 janvier 1976 sur France Inter, présentée par Jean-Pierre Elkabbach.

Après un morceau instrumental en direct, le groupe Mélusine est interviewé (en présence de Georges Brassens et de Louis Hazan, le PDG de Phonogramme) par Jean-Pierre Elkabbach.

Transcription :

  • En direct "Les Mélusines" avec nous dans ce studio 134 de France Inter 12-14.

[BOURRÉE D'AURORE SAND]

  • Jouer de la vielle, de l'épinette et de la mandole à l'heure de la guitare électrique et de l'orgue électronique, c'est peut-être une attitude anachronique; c'est vouloir rouler en fiacre à l'heure de l'automobile, non ? ou de l'avion à réaction ?

  • (Jean-Loup Baly - JLB) - Pas du tout, non, non, du tout !

  • (Yvon Guilcher - YG) - Je ne crois pas qu'on puisse dire ça. Je crois qu'il faut diire que d'abord le goût du passé est une tendance de notre époque, et qu'on est de notre époque dans la mesure justement où on s'intéresse à ce passé; et puis il y a des gens qui jouent du Mozart, il y a des gens qui jouent du Guillaume de Machaut. Il vient un âge où les âges de la culture deviennent des formes de notre sensibilité et c'est à ce titre là qu'on pratique cette musique.

  • Vous êtes trois. Vous connaissez-vous depuis longtemps ? Et comment avez-vous eu l'envie de vous réunir et de jouer ce que vous faites ?

  • JLB - Ben alors...

  • (Jean-François Dutertre - JFD) - D'abord par la chanson, et on n'a pas pu chanter beaucoup là tout de suite, mais on est d'abord des chanteurs. On s'intéresse d'abord à la chanson populaire. Je ne sais pas pourquoi, parce que ça nous intéresse, parce qu'on aime ça, c'est une forme de poésie comme une autre.

  • Et qu'est-ce qui a rendu possible à votre avis cet engouement nouveau, ce regain d'intérêt pour ce type de musique populaire ?

  • YG - Ben, si on regarde à court terme, je crois qu'il y a eu un succés d'abord d'un certain nombre de chanteurs dits de folk, comme Stivell, ça a frayé la voie à beaucoup d'autres qui ont pu s'exprimer. Mais je crois que ce goût n'est pas nouveau. Il a existé sous différentes formes depuis les Romantiques déjà, et puis par la suite avec les auberges de jeunesse, des mouvements de jeunes différents. La chanson folklorique a été aimée à différentes époques et servie avec les moyens de chacune de ces époques. Je pense que ce qui est nouveau, c'est les moyens de la faire connaître dans le public.

  • Alors, l'appprentissage et la pratique d'instruments anciens est-il à votre avis plus long que les études de piano ou de ... clarinette ?

  • JFD - ça n'a rien à voir. C'est très différent. D'abord, ce ne sont pas des instruments anciens. Ce sont des instruments populaires. C'est... Moi j'ai une vielle à roue, évidemment c'est un instrument ancien, ça fait 1000 ans que ça existe, mais c'est toujours joué dans le milieu populaire, à la campagne, de différentes façons. Et ça ne s'appprend pas de la même façon, ça s'apprend de routine, par l'oreille, c'est une musique qui ne s'écrit pas, euh, enfin qui ne devrait pas s'écrire en tout cas, qui s'apprend par imprégnation, par routine.

  •  Et on trouve facilement maintenant des professeurs de vielle par exemple ?

  • JFD - Il n'y en a pas beaucoup à Paris. Moi, j'enseigne la vielle un petit peu. C'est long, c'est long mais c'est d'une autre façon que d'apprendre le violon classique où on met des années à faire des gammes, ici on commence tout de suite par jouer de la musique.

  • Il y a quelques années, les maisons de disques n'auraient pas tellement misé sur le folklore populaire, non ? Monsieur Louis Hazan ?

  • Louis Hazan - Non, je ne suis pas du tout d'accord avec vous. Moi, j'ai pris Stivell inconnu et Stivell a réussi chez nous.

  • Et justement, comment vous expliquez vous cet intéreêt pour ce type de musique ? Eux l'ont expliqué à leur façon...

  • Louis Hazan - je suis d'accord avec ce que vient de dire ce jeune homme. Il y a actuellement une espèce de retour à la terre, à la région, et c'est cette tendance qui fait que maintenant on a envie de jouer du pipeau, on a envie de jouer des instruments qui sont profondément populaires. Euh je crois que c'est une réaction contre la vie urbaine mécanisée et tendue.

[...]

Les métamorphoses suivi de l'instrumental "1748"

Bon vin (XVème siècle) suivi de deux bourrées (Auvergne et Berry)

Chers compagnons suivi de la Ronde du Tournebout

Quelques extraits du concert public de Mélusine donné sur scène au Festival International du Son, Palais des Congrès de Paris, le 10 mars 1976, diffusé sur France Musique.

Première partie

Deuxième partie

Note : la photo utilisée n'a qu'un but illustratif et ne correspond pas au concert du 10 mars 1976 à Paris.

Bon vin - suite de bourrées

La belle est en prison d'amour

La belle Françoise

J'avais un amant pour époux

Nous étions trois gens d'armes

La brèche

Le roi renaud

La brouette à Satan - suite instrumentale

L'autre ce jour

Entre la rivière et le bois

Chers compagnons

les métamorphoses - 1748

Concert complet ci-dessous en deux parties.

Trois chansons extraites du concert.

Concert en solo de Jean-François Dutertre retransmis sur France Musique le 2 juin 1977

(Émission "La Règle du Jeu" - Musiques à Bourdons).

Première partie :

Trop penser

La surveille de mes noces

Deuxième partie :

Le Roi Renaud

Troisième partie :

Ah pour boire il faut vendre

Concert collectif dans le cadre de la Semaine Chorale de l'Île de France, le 3 janvier 1979. Retransmis sur France Culture

(Émission "Semaine titre").

Concert collectif qui réunisait Mélusine, Catherine Perrier et John Wright, un groupe de polyphonies corses, Claude Flagel et la chorale de Bernard Lallement). Seules les interventions de Mélusine sont reprises ici.

Note : la photo utilisée n'a qu'un but illustratif et ne correspond pas au concert du 3 janvier 1979.

Ah pour boire il faut vendre

Le valet maître

La fille du CGTiste

Extraits d'un concert et interview de Mélusine à Angers diffusés sur FR3 Radio Pays de Loire en 1979.

Quatrains

Trop penser et brale gay

Chambrière

Voulez-vous que je vous dise ?, Hoboeken Tanz, La Mourisque

Aux chemins de la guerre

Le 27 de novembre et suite de Haute-Bretagne

La fille du CGTiste

Pour boire il faut vendre (les habits de ma tante)

Indicatif (M.A. Charpentier)

Interview d'Yvon Guilcher et Jean-Loup Baly - Jean-François Dutertre accorde sa vielle...!

Extraits

Jean-François Dutertre en solo - deux émissions retransmises sur France Culture le 10 mars 1981 et le 23 juin 1981 respectivement

(Deux émissions de la série "Libre parcours variétés" ).

Émission "Les Magiciens de la Terre", diffusée le 22 janvier 1993 sur France Musique, présentée par Daniel Caux.

Il s'agit d'une interview réalisée le vendredi 22 janvier 1993 en présentation du concert commun de Mélusine et Roulez Fillette prévu la semaine suivante le mardi 26 janvier. L'interview de Jean-François Dutertre (retranscit ici) et celui d'Evelyne Girardon (Beline) pour Roulez Fillettes (non retranscrit ici) sont entremêlés.

Transcription :

  • [...] Jean-François Dutertre, mardi prochain donc, le son de Mélusine va résonner dans le studio 106 et il y a chez vous le même souci d'une tradition à redécouvrir et une tradition très musicale. 

  • (Jean-François Dutertre - JFD) - Euh, oui, de toute façon, nous, on va fêter notre vingtième anniversaire, donc nous sommes déjà blanchi sous le harnais de la chanson traditionnelle. Mélusine a toujours été iun groupe qui s'est préocupé de la chanson traditionnelle française, et là, on va proposer un programme uniquement a capella, On ne fait pas que ça mais on a choisi volontairement de mettre l'accent sur les polyphonies vocales qui sont un peu l'originalité du groupe. Enfin, depuis, beaucoup de groupes font ce genre de choses, mais on a été parmi les premiers, enfin je crois que Beline ne me contredira pas...[Evelyne Girardon : Non non]... à faire ce style. Alors, il faut dire quand même que la polyphonie sur le domaine francophone n'existe quasiment pas. Euh, mis à part des choses qui se sont passées dans le temps en Savoie par exemple, ça n'existe opas. Nous, le but, c'est de chanter ensemble et je crois que Beline a parlé de plaisir, et c'est vraiment l'essentiel pour nous, c'est de chanter ensemble ce répertoire dans lequel on s'investit.

[LA SURVEILLE DE MES NOCES]

  • [...] Vous-même Jean-François Dutertre, vous êtes né dans une famille de musiciens, de chanteurs ?

  • JFD - Non pas du tout, absolument pas, alors ça je ne peux pas dire, aussi loin que mes souvenirs remontent, j'ai toujours chanté et aimé ça, et chanté n'importe quoi, et je suis arrrivé à la chanson traditionnelle par le folklore américain en fait, et en me posant la question de savoir si il n'existait pas chez nous de choses équivalentes, et bien sûr elles existent.

  • Quand vous vous êtes-vous intéressé au chant traditionnel, c'était dans quelle région, quel pays ?

  • JFD - Non, Mélusine, d'ailleurs, c'est un peu là la raison d'être du nom - Mélusine étant une fée qui court un peu les provinces - c'était pour signifier, enfin outre la beauté du nom, qu'on s'intéressait au répertoire en général à travers des régions diverses. Et ce qui nous intéresse, c'est qu'il existe pour nous un chansonnier populaire francophone, qu'on va retrouver aussi bien dans les pays de langue réellement française que dans les pays comme la Bretagne, l'Occitanie, où il existe malgré tout un répertoire aussi francophone, et puis des relations  de langue à langue quelque fois. Il y a eu des choses très curieuses, on a ... il y a des gens qui ont collecté en Bretagne des bretons chantant en français des chanson dont ils ne comprenaient pas les paroles., ça existe.

  • Comment trouvez-vous vos chansons ?

  • JFD - Je donnnerai la même réponse que Beline. Nos sources principales sont les recueils de collectages, et puis éventuellement, effectivement des chansons qu'on a pu recueillir, on a fait un petit peu d'enquête aussi, comme tous les musiciens folks qui se sont intéressés à faire des recherches sur la chanson. Donc il y a une partie de notre répertoire qui pürovient soit de chansons qu'on a recueillies nous-mêmes, soit de chansons, effectivement, qu'onnous a apportées. Et puis il y a une troisièwme partie, qui est - mais ça ça ne figure pas ici - des chansons que l'on écrit.

  • Et lorsqu'on essaie d'harmoniser les voix, d'articuler la chanson, ça se passe comment ?

  • JFD - Ben, notre méthode de travail à nous, elle est la même, elle est non-écrite, strictement non-écxrite, c'est-à-dire qu'en fait, quelqu'un chante la mélodie, les autres essaient de trouver queklque chose, de trouver une idée, quand l'idée se dégage, on la confrionte aux idées des autres, tout se fait comme ça, sans fixation aucune,  on mémorise, en même temps qu'on invente. Et puis une fois que c'est fait... je pense que ça nait en fait d'iuune habitude de chanter, de duix, quinze, vingt and sd'habitude de chanter ensem,ble, on se connait, on connait nos goûts, on sait comment se placer les uns par rapport aux autres. Ensuite, on essaie parfoirs de chercher une couleur particiulöière 'â certaines chanson, donc on a envie d'une coukleur vocale, harmionique aussi, de savoir si on va faire quelque chose d'assez dissonant ou consonnahrt. Enfin, ça dépend de ce quer la chanson nous inspire.

  • Autrefois, il était difficile de traverser les bois et Mélusine chante "Le meurtre dans le bois".

  • JFD - C'est une histoire qui pourrait toujours être actuelle. C'est l'histoire de quelqu'un, un jeune garçon, une jeune fille, qui se font surprendre dans un bois par des bandits.

[LE MEURTRE DANS LE BOIS]

  • Une chanson bien triste, mais le groupe Mélusine chante aussi des choses gaies.

  • JFD - On n'est pas que comme ça. Il n'y a pas que des chansons de meurtre, il y a aussi des chansons à boire, des chansons célébrant la bonne chère et les plaisirs de la vie. Il ne faut pas faire de nous des êtres tristes.

  • Il y en a une notamment qui s'appelle "Sommes-nous des grenouilles".

  • JFD - Oui, c'est une question métaphysique importante je pense, surtout à notre époque.

  • C'est une chanson de quel type ?

  • C'est une chanson à boire, et on s'amuse à faire des bruits divers et notamment des bruits de grenouilles bien sûr. Il y a un accompagnement, une polyphonie de grenouilles.

[SOMMES-NOUS DES GRENOUILLES ?]

[...]

Émission "Mesure pour mesure", diffusée le 26 janvier 1993 sur France Musique, animée par Thierry Beauvert .

Il s'agit d'une interview réalisée le mardi 26 janvier 1993, c'est-à-dire le matin du jour d'un concert commun de Mélusine et Roulez Fillette prévu pour le soir. Seul l'interview de Jean-François Dutertre est transcrit (il précéde celui d'Evelyne Girardon pour Roulez Fillettes).

Transcription :

[SOMMES-NOUS DES GRENOUILLES]

  • Jean de la Fontaine réactualisé au goût de l'époque. Le quartet vocal Mélusine en concert ce soir au studio 106 de Radio France et tout d'abord, question incontournable, pourquoi avoir choisi un féminin pour réunir quatre masculin, cela dit ceci explique peut-être cela ? 

  • (Jean-François Dutertre - JFD) - Alors, ben parce que justement il n'y a pas de femme dans le groupe, il fallait bien en mettre une quelque part, donc on l'a mise dans le titre. Non, la vérité, c'est parce que c'est un nom qui nous plaisait bien. C'est une fée qu'on retrouve dans le folklore en France dans de nombreuses régions et justement parce qu'on s'est intéressé, nous, à la chanson des différentes provinces françaises, sans distinction, et sans discrimination, donc c'est une façon d'imager ce choix de répertoire. On s'intéresse, nous, à la chanson francophone, donc la chanson d'expression française, la chanson traditionnelle, folklorique si vous préférez, d'expression française parce qu'elle existe - bon ça tout le monde le sait - elle existe dans de nombreuses provinces, y compris des provinces non francophones, on la retrouve dans le pays occitan ou en Bretagne, euh, et nous, on a retrouvé notre répertoire essentiellement à partir des recueils, des grandes enquêtes qui ont été menées à partir de 1850 en France.

  • Et vous remontez jusqu'où ?

  • JFD - On remonte jusqu'à ces enquêtes, on ne peut pas aller au-delà. Il n'y a pas grand chose avant qu'on se soit vraiment intéressé, c'est-à-dire à partir de 150, très exactement. Euh, on ne s'est guère intéressé à la chanson traditionnelle avant cette date, on a quelques éléments, mais qui sont disparates dans le temps. Il faut attendre vraiment Gérard de Nerval pour qu'on commence à s'intéresser à ce répertopire. Il y a eu des études faites, des recherches sur l'origine de ces chansons populaires, jusqu'à s'apercevoir que l'origine n'a pas beaucoup d'importance; c'est-à-dire qu'effectivement, on peut remonter dans le temps et s'apercevoir qu'une chanson a son origine au 17 ou 18ème siècle dans une chanson de rue, on peut s'apercevoir qu'il y a des chansons qui s'en rapprochent au 15ème siècle, au delà, c'est plus difficile quand même, en deçà, mais c'est pas ça qui est important, ce qui est important, c'est ce qu'elle devient dans les milieux populaires. C'est à partir du moment où elle est dans les milieux populaires qu'elle devient une chanson traditionnelle.

[JE VOIS ICI ENSEMBLE par Jean-Loup Baly]

  • C'est une activité à part entière ou bien vous êtes amateurs au bon sens du terme ?

  • JFD - Euh, alors non, c'est un  groupe un peu disparate : il y a deux amateurs et deux professionnels. Avant, on était même trois professionnels mais moi, je ne le suis plus depuis un an puisque je dirige le centre d'information des musiques traditionnelles d'information. Mélusine est à la fois, enfin peut être un quatuor vocal mais on a aussi un répertoire instrumental ou accompagné aux instruments. Alors, on nous a demandé pour ce concert de mettre l'accent sur le vocal, donc on a extrait de notre répertoire ce qui est polyphonies vocales. Il faut comprendre qu'il n'y a pas de réelle tradition polyphonique en France, sur le domaine francophone, mis à part, donc, la Corse, mais ça c'est quand même un problème particulier. Il n'existait dans un domaine réellement francophone de polyphonie qu'en Savoie mais elle a quasiment disparue de nos jours. Donc en fait, le traitement harmonique que l'on fait subir aux chansons, c'est nous qui l'inventons, et il n'est pas écrit, il n'est pas pré-établi, c'est-à-dire qu'on ne se met pas avec la partition, mais on trouve l'harmonie en chantant, donc sur place, sans... par une procédure complétement non-écrite, on n'écrit rien.

  • Ce qui demande malgré tout une répétition au préalable, vous n'improvisez pas ?

  • JFD - Ah non, c'est pas improvisé. C'est-à-dire que c'est impürovisé une fois, on impriovise quand on travaille, quand on prépüare la chanson, qu'on l'harmonise, et au fil des..., au fur et â msesure qu'on travaiulle, ça se fixe.ar trois moyens essentiellement. D'abord, nous faisons quand même des recherches dans les bibliothèques, enfin dans les recueils, d'anciens recueils folkloriques, et puis quelques recherches aussi sur le terrain pour ce qui est des chansons, de la danse, des instruments, nous avons les moyens de trouver ces chansons et puis enfin, nous n'hésitons pas nous même à mettre la main à la pâte et à écrire chansons et airs de danses.

  • Dans l'oreille ?

  • JFD - Dans l'oreille, dans la mémoire, une fois que c'est fixé, ça ne s'en va pas. Donc les polyphonies que l'on a inventées il y a quinze ans ou vingt ans - parce que Mélusine est un vieux groupe - on les connaît toujours.

  • Jean-François Dutertre, porte-parole du groupe Mélusine qui devra quoiqu'il arrive supporter la présence féminine du quintette Roulez fillette ce soir au 106 [...]

Concert "Mélusine" (et "Roulez Fillettes"), au studio 106 de Radio France, enregistré le 26 janvier 1993 et diffusée le 28 janvier 1993 sur France Musique.

MÉLUSINE en version quatuor : 

Jean-François Dutertre

Jean-Loup Baly

Yvon Guilcher

Jacques Mayoud

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[QUATRAIN CHANTÉ D'INTRODUCTION]

[NOUS SOMMES QUATRE COPAGNONS]

[MON PÈRE ME DEMANDE]

[LA PERONELLE]

[JE VOIS ICI ENSEMBLE]

[LE MATIN AU POINT DU JOUR]

[LE MEURTRE DANS LE BOIS]

[LA SURVEILLE DE MES NOCES]

[SOMMES-NOUS DES GRENOUILLES ?]

[LA FEMME DU SARASIN]

[BUVONS UN COUP BUVONS EN DEUX]

[LA CLAIRE FONTAINE]

[MON MERLE]

Émission "Les Chemins de la Musique", "Les nouvelles musiques traditionnelles ou des musiciens complexés" diffusée le 13 février 2001 sur France Culture, présentée par Jacques Coget.

L'émission avait pour invités Jany Rouget, Philippe Krümm et Jean.-François Dutertre. Je ne retranscris ici que l'ientretien avec Jean-François Dutertre au sujet de Mélusine  :

Transcription :

[...]

  • Jean-François Dutertre, vous avez participé à l'aventure de Mélusine qui a été l'un des groupes phares de ce qu'on a appelé le mouvement folk. Vous avez enregistré un certain nombre d'albums chez Polydor. donc à l'époque cétait quand même quelque chose de très important; mais très vite dans Mélusine, il va y avoir un virage vers la polyphonie vocale et vers la musique ancienne. Alors, ça corrrespond à quoi ? Une volonté de montrer que vous aussi, vous êtes capables de jouer de la musique, et de chanter de la vraie musique ? 

  • (Jean-François Dutertre - JFD) - Ah non, ça ne correspond à rien de raisonné. D'abord, la polyphonie a toujours été... mettre en harmonie la chanson traditionnelle francophone a toujours été une de nos préoccupations, bien antérieure même à Mélusine. Alors la musique médiévale, on s'y intéressait presqu'en même temps, les choses se sont faites pour nous de façon conjointe. Alors bien entendu on était plus dans un mouvement de renouveau de la musique traditionnelle que de la musique ancienne, mais très vite nous avons cédé aussi à ce genre d'envies. Donc on les a mêlées, on les a faites simultanément. On a fait des concerts avec des groupes de musique ancienne. Pourquoi ? Parce que je pense que ce sont deux musiques modales avec des instruments qui sont souvent les mêmes et des musiques qui se marient assez bien. Mais évidemment la musique médiévale, c'est une musique écrite, une musique lettrée, c'est un petit peu différent quand même.

  • Alors les musiques se mariaient bien. Est-ce que les musiciens se mariaient bien aussi ? D'un côté il y a avait des gens issus d'un milieu qui fonctionne par l'oralité, où on jouait de routine, sans partition, sans même connaître le solfège, et puis de l'autre, il y avait quand même des gens qui étaient issus du conservatoire, qui avaient une vraie technique, qui savaient lire la musique, c'est pas du tout le même monde.

  • JFD - Non, c'est pas du tout le même monde. Mais Mélusine s'est constitué au sein d'un stage de musique ancienne. On a commencé d'ailleurs à travailler tous les trois au départ dans ce stage qui était à Chapeau-Cornu, dont le directeur était un musicien chef de choeur, Bernard Têtu, qui est aujourd'hui le chef des choristes de l'opéra de Lyon, et il y a avait René Zosso aussi. Donc de toute façon, il faut penser qu'à cette époque, on est dans un mouvement qui mêle à la fois la musique ancienne, la musique médiévale, la musique baroque et la musique traditionnelle... Et les musiciens sont préoccupés souvent des mêmes questions. Alors c'est vrai qu'on vient pas des mêmes univers, c'est vrai que nous, on arrivait sans partition, avec nos instruments parfois un peu déroutants. Mais on se posait souvent les mêmes questions, C'est-à-dire, je pense que dans la musique traditionnelle, qu'on le veuille ou non, enfin, ça c'est mon point de vue, c'est aussi une musique de répertoire, c'est aussi une musique ancienne et c'est aussi une musique de reconstitution malgré tout. Avec parfois quelques petites différences. C'est que les témoins, on a pu en approcher certains. Alors que quand on joue de la musique de troubadours, c'est très difficile de trouver un témoin de l'époque. Mais on se posait un peu les mêmes questions. Remettre en jeu une vielle à roue à cette époque, ou remettre en jeu une cornemuse, faut penser que dans les années 1970, la lutherie, la facture instrumentale n'avait pas le développement qu'elle connaît aujourd'hui. Donc je pense que nous avions des points de vue et des intérêts communs en fait. Mais on était très différents. Et je me souviens qu'on a fait des concerts à la Conciergerie avec La Maurache, et c'était très drôle. C'est vrai que, à droite, il y a avait Mélusine sans partition et à gauche il y avait La Maurache avec une armada de partitions. Nous, ça nous faisait rire. Et d'ailleurs on avait du mal à comprendre comment est-ce qu'ils avaient besoin..., pourquoi avaient-ils besoin de leurs partitions en fait parce que souvent, en fait, ils savaient par coeur tout aussi bien que nous, mais ils ne pouvaient pas s'en départir parce que je crois qu'ils étaient fondamentalement apeurés à l'idée de ne pas les avoir.

  • Et le rock ? On a l'impression qu'il y a quand même peu de passerelles parfois. Parce que... bon, on a  parfois des exemples, je pense à un vielleux qui va jouer avec les anciens de Led Zepelin, on a des choses comme ça, mais on a l'impression qu'il n'y a pas eu vraiment là une fusion comme il y a pu avoir certaines tentatives avec le jazz ou la musique ancienne. Pourquo ? Parce que ce sont deux mondes vraiment trop séparés ? Avec une culture trop différente ?

  • JFD - Non, la culture n'est pas différente. Entre le rock et les musiques traditionnelles, il y a un point commun, c'est la culture de groupe, ça c'est ce qui me frappe entre les deux. Alors que le jazz, c'est plutôt quelque chose de très individuel. On est musicien de jazz et on va former un groupe en fonction des gens qu'on rencontre, alors qu'en rock, on a une culture de groupe, mais... non, il y a quand même des exemples, il faut les chercher plutôt du côté de la Bretagne par exemple, où il y a pas mal de travail qui se fait, de folk-rock, de ce folk celtique rock, des choses comme ça quoi... Les ponts sont, à mon avis, à chercher aussi du côté de la musique techno, on aime ou on aime pas, mais il y a à l'heure actuelle pas mal de passerelles qui s'effectuent. Et ça ne concerne pas que la Bretagne, je pense à ce qui se passe sur Marseille avec des gens comme Dupain, des gens comme ça.

[...]

Enregistrements "sauvages" de concerts

Les Escholiers - Jean-François Dutertre, Jean-Loup Baly, Jacques Benhaim (Ben) - Square Saint-Lambert, Paris 15e, 1969.

Les Escholiers n'ont jamais enregistré de disque. Le seul enregistrement existant est celui d'une chanson du XVème siècle, "Della la rivière", chantée en polyphonie à capella par Jean-François, Ben et Jean-Loup en 1969 au square Saint Lambert dans le 15ème arrondissement à Paris. Il s'agit d'une chanson qui a été publiée par Théodore Gérold dans son ouvrage "Chansons des XVe et XVIe siècles avec leurs mélodies", 1913, page 65, chanson XLIX (Della la rivière). Merci à Dominique Maroutian qui m'a procuré cette rareté.

Trio Jean-François Dutertre, Jean-Loup Baly et Dany (Daniel Benhaïm) - Festival de Vesdun, 1972, enregistré par Mme Monique Baly-Petit.

Concert du trio Jean-François Dutertre, Jean-Loup Baly et Dany (Daniel Benhaïm) - Festival de Vesdun, 1972, enregistré par Mme Monique Baly-Petit.

  • Suite instrumentale (Berry et Haute-Bretagne)

  • Derrière chez nous y-a-t-un étang

  • Buvons un coup, buvons en deux

  • Les filles de quinze ans

  • Rossignolet du bois

  • La belle est au jardin d'amour

  • C'est aujourd'hui le premier d'avril

  • Chanson à répondre

  • Le galant noyé

Concert du Bourdon (Dominique Maroutian, Jean-François Dutertre, Jean-Loup Baly et Emmanuelle Parrrenin) - Festival de Vesdun, 1972, enregistré par Mme Monique Baly-Petit.

  • Mon père a fait b'atir maison

  • C'était une fillette qui avait deux serviteurs

  • J'ai fait une maîtresse (mon ruban vole)

  • De bon matin

  • Dans les prisons de Nante

  • La quenouillée

  • Air magique (banjo cosaque)

  • Sur mon chemin rencontre une jolie demoiselle

  • Honoré mon enfant

Essais - enregistrement de travail Jean-Loup Baly, chant et épinette, 1972 (?)

  • Ma femme est morte

  • La belle est au jardin d'amour

  • Oh viens-t-en donc mignonne

  • Buvons un coup, buvons en deux

Concert de Mélusine (version quatuor) - Dutertre, Baly, Parrenin, Regef - Lieu inconnu, enregistré par Mme Monique Baly-Petit probablement à l'été 1973.

Première partie

Deuxième partie

Troisième partie

  • C'en sont trois jeunes garçons

  • Le joli mai

  • Bourrée (para lou loup)

  • La jolie vigne

  • Saltarello

  • Chers compagnons

  • Fillettes de Champagne

  • Le champs de pois - Mon père veut me marier

  • J'ai rencontré ma mie(le marché)

  • Le premier d'avril

  • Coq noir et coq gris

  • Le galant noyé

  • Noël bressan

  • à la porte au palais - Colin et sa blonde

  • La belle rose au rosier blanc

Le duo Dutertre - Guilcher se consacre exclusivement à la pratique du chant à répondre francophone et utilise la technique du tuilage. Jean-François Dutertre apporte parfois un élément rythmique par son jeu de cuillers. Le duo se produit en public, comme on peut l'entendre ci-dessous lors d'un festival (non identifié) probablement courant 1973. L'enregistrement (réalisé par Mme Monique Baly-Petit est malheureusement de mauvaise qualité, mais il constitue un document de l'histoire du mouvement folk en général et du groupe Mélusine en particulier).

Concert du Duo Jean-François Dutertre - Yvon Guilcher - Lieu inconnu, enregistré par Mme Monique Baly-Petit probablement en 1973.

Concert de Mélusine (version quatuor) - Dutertre, Baly, Parrenin, Regef - festival de Pons - été 1973- enregistré par Mme Monique Baly-Petit

  • La jolie vigne - Saltarello

  • Le 1er d'avril

  • Le Prince Eugène

  • Fillettes de Champagne

  • Les rôtis

  • Suite normande (le champs de pois - mon père y veut m'y marier)

  • Chers compagnons

  • Noël bressan

  • Le galant noyé Le joli mai

  • À la porte de palais - Colin et sa blonde

mise en garde : sonorisation pourrie, enregistrement amateur excécrable mais il s'agit d'un document...

Concert de Mélusine (version quintette) - Dutertre, Baly, Guilcher, Parrenin, Regef - festival de Saint-Laurent - juin 1974- enregistré par Mme Monique Baly-Petit

  • Indicatif (Charpentier)

  • C'est dans la ville de Vitré

  • Bourrée d'Aurore Sand et La Brande

  • Voilà un mois ou cinq semaines, suivi à 12:03 d'un instrumental

  • Filles qui avez des serviteurs

  • Devant Bordeaux sont le bateaux, suivi de La Montauban

  • Le condamné à mort

  • Fillettes de Champagne

  • Chanson (solo Emmanuelle Parrenin)

  • Mon père m'a marié (Mettre la paille avant le blé)

  • Le Bacchu Ber

  • Chanson (solo Yvon Guilcher)

  • Sur le pont de Nantes (sur le pré de la Lande)

  • Quand j'habitais chez mon père (Gai la violette)

  • Les Morvandiaux (Charpentier)

Ci-dessous l'enregistrement (excrécrable, presqu'inaudible) du concert de Mélusine en version quintette, avec Yvon Guilcher, qui s'est joint pour la première fois au groupe Mélusine en public (mise en garde : sonorisation pourrie, larcen fréquents, enregistrement plus qu'amateur, météo défavorable... bref, tout est réuni pour assurer une migraine à l'archéologue du folk après une écoute complète du document !)

Concert de Mélusine (version trio) - Dutertre, Baly, Parrenin, (Regef est absent)- festival du Viala (Lozère) - 30 et 31 août 1974- enregistré par Mme Monique Baly-Petit

  • Bacchu ber 

  • Chant solo Emmanuelle Parrenin

  • Retour du Bacchu ber

  • Les Morvandiaux

  • Le martin au point du jour (Jean-François Dutertre et Jean-Loup Baly)

  • Pierre de Grenoble

  • Filles qui avez des serviteurs

  • Impro de voix, bourdons...sur bourdon de vielle.

Mélusine au festival du Viala (Enregistrement de Mme Monique Baly-Petit)

Concert de Mélusine (version trio) - Dutertre, Baly, Guilcher - Maison de la Culture et des Loisirs (MCL) de Gérardmer, enregistrement amateur sur cassette audio, août 1978.

  • Le déserteur

  • Nanette

  • Le pierre va se marier

  • Les métamorphoses

  • 1748

  • Quand j'entrai en condition

  • Suite de danses (mazurka, rondeau, polka etc.)

  • Les trois gens d'armes

  • Aux chemins de la guerre

  • Suite de Haute-Bretagne

  • Le prince Eugène

  • Le coucou Mesdames

  • Douce dame jolie

  • Bon vin je ne te puis laisser

  • Hoboecken Tanz

  • La Mourisque

Concert de Mélusine (version trio) - Dutertre, Baly, Guilcher - Montigny-lès-Metz, enregistrement amateur sur cassette audio, le 10 novembre 1980.

  • Par un lundi

  • Suite de bourrées

  • Non, je n'irai plus jouer au bois

  • Mais pourquoi disiez-vous holà ?

  • La courteboise

  • C'était un p^tit bonhomme

  • Branles de village

  • Indicatif (Charpentier)

  • Quatrains d'introduction

  • Fillettes de Champagne

  • Si je perdais mon ami

  • Je me levai par un matin

  • Qui belles amours a

  • Chanson légère à entendre

  • Branles et bourrée roumaine

  • La surveille de mes noces

Mini-concert de Mélusine (version trio) - Dutertre, Baly, Guilcher - MCL de Gérardmer, enregistrement amateur sur cassette audio, été 1985.

Jean-François Dutertre à l'épinette

"Sables mouvants"

Contribution à un concert collectif comprenant de multiples intervenants - Ennregistrement amateur sur cassette audio - MCL de Gérardmer, été 1985.

Concert de Mélusine (version quatuor) - Dutertre, Baly, Guilcher, Mayoud - Dives-sur-Mer, halles médiévales, enregistrement amateur sur cassette audio, été 1987.

  • Quatrains d'introduction

  • Buvons un coup, buvons en deux

  • Suite de bourrées

  • Je vois ici ensemble

  • Le matin au point du jour

  • C'était un contre-navire

  • Instrumental

  • Le déserteur

  • Nous étions trois gens d'armes

  • La péronelle

  • Cinq temps popur Satan

  • La passion de Jésus Christ

  • Réveillez-vous gens qui dormez

  • La chèvre est en haut, le loup est en bas

  • Quand te marieras-tu mon fils Léon

  • Mon merle

  • Suite de contredanses

  • Le musicien

  • L'habitant de Saint-Roch

  • M'en revenant de noces (à la claire fontaine)

Concert de Mélusine - Dutertre, Baly, Guilcher, enregistrement amateur sur cassette audio, le 7 décembre 1999 à la MJC de Ris Orangis.

Cliquer sur l'image pour accéder aux enregistrements

  • Quatrains d'introduction

  • Savez-vous pas que l'ordinaire

  • Le musicien

  • La courteboise

  • Aux chemins de la guerre

  • Le matin je me lève

  • Nous étions trois gens d'armes

  • Je vois ici ensemble

  • C'est le matin au point du jour

  • Le meurtre dans le bois

  • La surveille de mes noces

  • Doù reviens-tu mon fils Jacques ?

  • Sommes-noous des grenouilles ?

  • Buvons tous à pleins verres

  • Le serpent verde

  • L'autre-ce jour

  • Ràveillez-vous gens qui dormez

  • La passion de Jésus Christ

  • Si je perdais mon ami?

  • je me levais par un matin

  • Qui belles amours a

  • Pourquoi disiez-vous holà ?

  • Hélas mon ami Jacques

  • ce sont les filles du bord diu mer

  • C'était la fille d'un prince

  • Ce sont les gars de Seneville

  • Pourquoi disiez-vous holà ?