fOLK FRANçAIS

Ce site a pour objet de retracer l'histoire du groupe folk "Mélusine" depuis sa création dans la mouvance du mouvement folk en France au tout début des années 70 jusqu'à sa dernière apparition publique sur la grande scène du festival de Saint-Chartier en 2000. On y trouvera aussi de nombreux documents audiovisuels et imprimés relatifs au groupe ainsi qu'un accés à tous les disques et à de nombreux enregistrements de concerts.

Merci à Claire Hénault, Claudine Moulin - Baly, Dominique Regef, Emmanuelle Parrenin, Yvon Guilcher, Jacques Mayoud, Marc Anthony, Dominique Maroutian, Jacques Benhaim (Ben) et Daniel Benhaim, Roger Mason, Bernard Tétu, Armelle Baudoin, Sylviane Pradeau, Michel Rigaud, Catherine Perrier, Dominique Lemaire et Robert Rongier.

Mélusine dans sa formule trio la plus connue

Photo Hugo Harrang - Lettrage et design graphique Patrick Archaux

Ce site est vivant : il est régulièrement mis à jour et remanié au fil du temps et des découvertes de documents et informations et certaines sections sont en cours de construction.

Il est donc fortement conseillé d'y revenir régulièrement !

Dessin de Claire Hénault

Lettrage et design graphique Patrick Archaux

On trouvera beaucoup d'autres d'informations sur Mélusine, Dutertre, Baly en relation avec l'épinette sur le site epinettesetcetera.com entièrement dédié à cet instrument, voir ici.

Mélusine était un groupe "de folk français", c'est-à-dire jouant et chantant de la musique et des chansons issues ou inspirées de la tradition populaire orale francophone. Le répertoire traditionnel dans lequel le groupe puisait ou qui l'inspirait venait d'un peu partout en France (Normandie, Franche-Comté, Bretagne, Alpes, Lorraine, Auvergne, Berry, Vendée, etc.) et du Canada (Québec), à l'instar de la fée Mélusine dont on retrouve des avatars dans de nombreuses régions francophones. La naissance du groupe est indissociable de l'émergence du mouvement folk en France à partir de la deuxième moitié des années 1960. En schématisant quelque peu, on peut considérer que ce mouvement a généré trois branches principales de folk en France : un folk inspiré du folksong américain (utilisant des instruments comme le banjo, le dulcimer, l'autoharp, la guitare, l'harmonica...), un folk breton (utilisant la harpe, la bombarde,le biniou, le tin whistle, le dulcimer, la guitare etc.) dans le sillage d'Alan Stivell, et un folk français (avec l'épinette des Vosges, la vielle à roue, l'accordéon diatonique, le violon, les flûtes à bec et autres pipeaux). C'est de ce dernier dont il est question dans ce site, à travers le cas particulier du groupe Mélusine. Dès la fin des années 1960, à côté de quelques solistes ou duos (Steve Waring et Roger Mason, Catherine Perrier et John Wright, René Zosso, Dominique Maroutian, Emmanuelle Parrenin et Phil Fromont entre autres), plusieurs collectifs de musiciens folk à géométrie variable se produisaient dans des soirées à Paris, dans les premiers festivals (Lambesc, Vesdun) et tournaient sous des étiquettes diverses (L'Indiscible Folk, Le collectif des musiciens du Bourdon, Les Escholiers, Le Grelot Bayou Folk...) Mais dans la première moitié des années 1970, le folk commence à intéresser l'industrie du disque et quatre groupes de folk français vont signer chez des maisons importantes : Grand-mère Funibus Folk (chez Barclay, 1974), Malicorne (chez Hexagone, 1974), Mélusine (chez Polydor, 1975) et La Bamboche (chez Hexagone, 1975). Si le Grand-mère funibus folk se dissoudra en 1973 avant même la sortie du disque chez Barclay, les autres deviendront les trois groupes phares du folk jusqu'à la fin des années 1970, au dessus ou à côté d'une multitude d'autres groupes qui verront le jour à leur suite avec pour beaucoup d'entre-eux des destinées plus ou moins éphémères. Mélusine est dès son orgine un groupe de folk acoustique et qui le restera jusqu'à la fin, alors que Malicorne utilise dès le début des instruments éléctriques et des artifices de studio et que La Bamboche prendra le tournant "électrique" dès son quatrième album.